Lancement du livre Solidarités familiales : ce qui a changé au Québec sur trois générations
Le 26 septembre prochain, le partenariat de recherche Familles en mouvance aura le privilège de tenir un évènement de lancement pour souligner la sortie du livre Solidarités familiales : ce qui a changé au Québec sur trois générations, écrit par Marianne Kempeneers et Renée B. Dandurand, avec la collaboration d’Isabelle Van Pevenage et Maria Vanbremeersch, paru en 2024 chez Delbusso Éditeur.
À propos du livre
En cent ans, le Québec a vécu des bouleversements démographiques, économiques et socioculturels majeurs. Quelles répercussions ces transformations ont-elles eues sur les solidarités familiales ? Et, à l’inverse, comment celles-ci ont-elles influencé la société québécoise ?
Cet ouvrage propose un regard sur le 20e siècle et étudie trois périodes marquantes de l’évolution des solidarités familiales. La première est marquée par la Grande Dépression, la Seconde Guerre mondiale et les années de prospérité qui suivent ; elle se caractérise par des solidarités familiales soutenues par l’Église et la charité publique dans une société où l’État commence à intervenir. Vient ensuite la période des Trente Glorieuses, sous la Révolution tranquille, qui se déploie jusqu’aux années 1980. On la distingue par des solidarités familiales relayées par l’État providence dans une société salariale prospère qui connaît la généralisation du travail féminin. Puis, au cours de la troisième période, des années 1985 au tournant des années 2000, les solidarités familiales et les solidarités publiques se retrouvent face à face dans une société post-industrielle où l’État providence s’amenuise et doit s’adapter à la précarisation du travail et la mondialisation. On y découvre les histoires de vie de 500 répondant.e.s francophones né.e.s au Québec entre 1934 et 1954. Ces répondant.e.s nous parlent de l’évolution du lien familial et de l’échange de biens et de services à l’intérieur de la famille. Ils et elles nous racontent leur histoire, une histoire imbriquée dans celle de leurs parents, de leurs enfants et de leurs petits-enfants. La mémoire familiale ainsi convoquée invite à forger de nouveaux outils pour penser les familles d’aujourd’hui. (Quatrième de couverture)
Présentations de :
Marianne Kempeneers
Professeure au département de sociologie de l’Université de Montréal, dont elle est aussi directrice. Elle est chercheure au sein du partenariat Familles en mouvance et membre du Réseau québécois en études féministes. Elle s’intéresse aux transformations de la famille et des politiques publiques, notamment en lien avec les enjeux de solidarités familiales et de proche aidance.
Renée B. Dandurand
Diplômée en anthropologie et en philosophie, Renée B. Dandurand est professeure associée au centre UCS de l’INRS. Elle a abordé plusieurs aspects des transformations récentes de la famille : l’évolution du mariage, du divorce et de la monoparentalité, le désir d’enfant, les réseaux de solidarité des familles ainsi que les politiques familiales. Entre 1998 et 2009, elle a mis en place et dirigé la base documentaire Famili@. Entre 1995 et 2003, elle a été directrice scientifique de l’équipe intersectorielle et multidisciplinaire appelée à l’époque Familles en mouvance et dynamiques intergénérationnelles.
Isabelle Van Pevenage
Isabelle Van Pevenage est chercheure d’établissement au Centre de recherche et d’expertise en gérontologie sociale (le CREGÉS) et professeure associée au département de sociologie de l’Université de Montréal. Également membre du Réseau québécois de recherche en soins palliatifs et de fin de vie (RQSPAL) et du Réseau québécois de recherche sur le vieillissement (RQRV), ses intérêts et perspectives de recherche portent sur les personnes proches aidantes en contexte de conjugalité aux âges avancés, les soins palliatifs gérontologiques et le deuil.
Marie Vanbremeersch
Marie Vanbremeersch est diplômée d’un doctorat de sociologie avec une spécialisation en ethnographie (UDM et Paris 8). Elle effectue un virage professionnel en 2010 en devenant analyste criminelle. Entre sociologie, fraude économique, collusion et corruption, elle exerce son métier d’analyste au sein de diverses organisations tel que l’unité permanente anti-corruption, le Service de Police de la ville de Montréal, le Bureau de l’inspecteur Général.
Date: 26 septembre 2024
Heure: de 16h30 à 18h30
Lieu : salle 2109 du centre UCS de l’INRS (385 rue Sherbrooke Est, Montréal, à deux pas de la station de métro Sherbrooke) *Cette salle est accessible aux personnes à mobilité réduite*