Payette, Valérie

Payette, Valérie

Université

maîtrise, Sociologie, Université du Québec à Montréal

Direction

Chiara Piazzesi

Projet

Titre provisoire: Comment les personnes ayant une déficience intellectuelle construisent leur vie affective, amoureuse et sexuelle?

Détails du projet

La vie affective, amoureuse et sexuelle (AAS) se vit normalement dans le domaine de la sphère privée (v. la sphère publique). Le problème, pour les personnes ayant une déficience intellectuelle (DI), est qu’il y a plusieurs personnes additionnelles dans leur sphère privée : professionnels de la santé (infirmier/ère/s, médecins, travailleurs sociaux/ales, psychologues, etc.), intervenants en milieu de vie, membres de la famille, etc. Cela rend le développement d’une vie AAS compliquée car les étapes doivent être négociées avec toutes les personnes présentes dans cette sphère privée. Or, ce sont souvent ces dernières qui ont le dernier mot sur ces négociations, en raison de rapports de pouvoir implicites où les adultes sans DI s’auto-déclarent comme étant plus compétents que les personnes ayant une DI pour décider de ce qui est bon ou non pour elles.

On remarque en effet un problème d’accès à une vie affective satisfaisante pour les personnes ayant une déficience intellectuelle. Ce problème d’accès trouve ses sources dans des croyances paternalistes qui sont ancrées dans les mentalités des parents, intervenants, professionnels et même sociétaux en regard des personnes ayant une DI.

Cette dimension du handicap croisée à la dimension de la vie affective créée des difficultés spécifiques pour les personnes ayant une DI à développer une vie affective. Je veux savoir alors, en regard à ces croyances paternalistes, comment les personnes ayant une DI construisent leurs relations affectives, amoureuses et sexuelles.

Champs d’intérêt

Liaison de couple pour les personnes ayant une DI.